dimanche, juillet 23, 2006

UNE NOUVELLE DYNAMIQUE


Cette année j'ai démarré un nouveau style de recherches.
Je ne sais pas vraiment où je vais, mais j'y vais.

Pour ce travail, je me sers de l'ordinateur, de mes dessins.

Et je me laisse surprendre

Par ces expériences diverses: des images, des idées s'installent en moi, tournicotent dans ma tête,

et c'est tout un univers " le Monde de Joëlle" qui se construit.

En agissant ainsi je peux peut-être me libérer des autres.

Nous vivons dans une société

qui exerce un très fort pouvoir

sur notre manière d'agir et presque de respirer

et l'Art n'en échappe pas, malheureusement.

J'essaie très modestement de me projeter dans une dynamique différente, inconnue même de moi.

Nous sommes manipulés, orchestrés par l'argent.

L'Art devrait nous servir de soufle vital pour pouvoir vivre et non survivre

2 commentaires:

Anonyme a dit…

L'art a toujours su échapper aux pièges de la "bonne société".
L'art a toujours su échapper au pouvoir.
Pourquoi?
Parce que le pouvoir a toujours ignorer les règles des maîtres.
Ils devaient être jaloux intérieurement.
Aujourd'hui les artistes ont perdu ces règles depuis plus de cent ans et ces règles sont indispensables pour que se poursuivent les oeuvres de Moore, de Bacon ou de Picasso.
Eux connaissaient les règles mais ne nous les ont pas transmises. Nous faisant croire au génie qui sort un jour de sa boîte.
Je te souhaite beaucoup de joie ainsi qu'à Eduardo dans votre travail.
Jacques

mandine a dit…

c'est peut-être parce que nous avons perdu ces règles que je préfère m'adonner au plaisir de la découverte libre, le génie ne sortira certainement pas de sa boîte mais je ferai certaines découvertes et le jours où je sentirai par intuition et connaissance quelles sont ces règles j'irai dans ce sens. Pour moi les règles de l'Art sont les mêmes que celles qui régissent la création de notre monde. Nous vivons coupé de ses lois, alors comment pouvons nous créer avec ces règles là.
Peut-être qu'en cherchant au plus profond de soi on y arrivera. C'est un peu utopique mais tant pis, de toutes façons comment faire autrement.